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Fan-fictions sur Eldarya et Amour Sucré

Nuit noire pour Su'

Nuit noire pour Su'

Spécial Halloween :

 

/ !\ Ceci est un épisode spécial, rien de ce qui arrive ici, ne va influencer la suite de notre aventure / !\

 

La réunion Parents-Profs venait de se finir. Avec Rosa, on savait déjà ce qu’on voulait faire, en cette soirée d’Halloween. Mais avant de mettre notre plan à exécution, je me devais de rassurer mes parents :

« Je dors chez Rosalya ce soir, ne vous en faites pas, je ne reviendrais pas tard demain matin. »

Evidemment, c’était un mensonge. Mais Rosalya et moi étions les seules à le savoir. Nous ne pensions pas que cette histoire de fantôme allait tant nous monter à la tête.

Pour savoir ce que nous allions faire ce soir, il fallait remonter quelques jours auparavant, alors que Peggy était en train de nous parler d’une histoire qui s’était passée il y a quelques années, dans ce même lycée.

« Les filles, j’ai une histoire terrible à vous raconter. Je l’ai découverte en fouillant dans les vieux dossiers du lycée. Ça vous dit d’en savoir plus ? »

Forcément, qui aurait dit non à une proposition pareille ? On était tellement curieuse qu’on l’a presque supplié de tout nous raconter.

« Alors voilà, le 31 octobre 1956, une jeune fille du nom de Leila, a fait tomber des pots de peintures dans les marches. Bien évidemment, la directrice de l’école lui a demandé de rester le soir, après les cours, pour tout nettoyer. Elle est donc restée avec Leila, pour surveiller son travail. Dans son rapport, la directrice explique qu’une ombre à surgit derrière elles et qu’elle poussait des grognements affreux. Elle est sortie en courant, sans attendre Leila. Mais, après plus d’une heure à attendre dehors, dans le froid, personne n’est apparue. La directrice est donc rentrée chez elle. En revenant le lendemain, de bonne heure pour voir l’étendue des dégâts, mais pas trop tôt non plus, pour que le lycée puisse baigner dans la lumière, elle a aperçu des traces de sangs qui menaient à la cave. Depuis ce jour, plus personne n’a entendu parler de Leila, et la directrice a donné sa démission le lendemain. »

Après une longue réflexion, nous avons fini par nous mettre d’accord, avec Rosa, sur le fait que rester enfermées dans le lycée, le soir d’Halloween, pouvait être une bonne idée. On a seulement 16ans. A cet âge, on adore se faire peur et toutes les histoires qui tournent autour des fantômes et des monstres nous passionnent. Mais on était loin de se douter de ce qu’il allait arriver.

Mais, pour le moment, revenons-en à là où nous nous en sommes arrêtés.

Nous avons donc, avec Rosalya, rassurées nos parents en disant qu’on allait dormir chez l’une et chez l’autre.

Rien de plus simple, puisque nos parents sont très loin d’être sociable, ils ne se sont donc jamais parlés pour en savoir plus. Nous avons donc facilement réussi à les convaincre et avons commencé à chercher où nous pouvions nous cacher, prétextant que nous avions oubliées quelque chose dans le lycée. Nous sommes allées dans la cave, là où se cachaient Lysandre et Castiel pour répéter le soir. Et évidemment, nous avons gardés à l’esprit que s’ils n’avaient jamais croisés de monstres, ni de fantômes, c’est qu’il n’y avait rien à voir.

Nous sommes donc restées, pendant plus de 4h, dans la cave, assisse, par terre, à attendre que toutes les portes soient fermées.

Vers 18h, nous pensions que le lycée était enfin vide. Il n’y avait plus aucun bruit. Nous sommes donc sorties, discrètement (parce qu’on n’était pas sûres de nous) et avons commencé à faire le tour des lieux, écoutant à chaque porte si quelqu’un se trouvait dans une pièce.

Mais non, il n’y avait rien. Pas de professeurs, ni d’élèves. On était seules, ici.

« Je ne suis franchement pas rassurée, m’a dit Rosa.

- On ne peut plus faire demi-tour maintenant. »

Effectivement, on ne pouvait pas faire demi-tour. Enfin si, on avait prévu des sorties de secours si jamais il y avait effectivement quelqu’un ici. Cette sortie de secours, c’était la fenêtre de la salle des délégués. La porte était toujours ouverte, et elle l’était encore quand on est passées devant.

Après avoir attendues que les professeurs partent, on devait maintenant attendre que le soleil tombe. Mais ça ne devait pas prendre trop de temps. Pour être encore plus crédible, on avait pris nos sacs de couchage et les avions cachés dans nos casiers. On allait donc pouvoir s’installer ‘tranquillement’ en attendant que quelqu’un ou quelque chose pointe le bout de son nez. Nous nous sommes installées dans la cave, pour être sûre qu’un professeur, par exemple Mr Faraize, ne débarque sans prévenir parce qu’il avait encore oublié son sac.

Mais, au bout d’une petite heure dans la cave, on a commencé à entendre des bruits de pas venant de là-haut.

« Ce doit être une souris, ai-je dis, sûre de moi, à Rosalya »

Mais la vérité était bien pire que ça. Après plus de 3 heures à attendre dans la cave. Et après 7 heures d’enfermement, Rosalya a eu, comme qui dirait, une envie pressante. Elle s’y est donc rendue seule, pendant que je continuais d’attendre.

5 minutes…

10 minutes….

20 minutes…. Elle n’était toujours pas revenue. Je sais qu’elle a dû traverser la cour et se rendre dans le jardin pour y aller, mais quand même… elle ne devrait pas en avoir pour tant de temps. Peut-être que la fenêtre s’est refermée derrière elle ?!

Je suis donc montée à l’étage, en espérant la retrouver en vie. Après tout, peut-être que cette histoire était vraie.

En arrivant devant la salle de classe B, j’ai entendu des grognements qui venait de l’intérieur.

Et si c’était mon cerveau qui me jouais des tours ? Je ferais peut-être mieux de vérifier. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai donc collé mon oreille à la porte. Le son était le même que celui que je venais d’entendre. Mais il y avait d’autres petits bruits avec, dont un que je connaissais bien. J’avais un chien quand j’étais toute petite, lorsqu’il mangé les os de poulets qui nous restait, on pouvait entendre des ‘crics crics’. Le bruit était exactement le même.

Mais, pendant que je me rappelais ma jeunesse, le bruit avait eu le temps de se rapprocher, il était de plus en plus proche de moi. Sans hésitation, je suis allée me cacher dans la seule salle ouverte, celle de la salle des délégués. Il y avait une grande armoire vide au fond. J’avais peut-être une chance de passer à l’intérieur.

Effectivement, je passais. Mais en plus, le temps d’y courir, j’ai pu vérifier la fenêtre. Celle-ci était parfaitement ouverte, on aurait pu faire passer 3 Rosalya à l’intérieur. De plus, j’avais pu voir que, dehors, le ciel se faisait inquiétant, on aurait pu croire qu’un orage nous attendait. Enfin m’attendait, puisque Rosa n’était plus là.

La bête est apparue dans la salle quelques secondes après moi. Elle ne m’avait pas vu, puisqu’elle est repartie aussitôt. Je ne pouvais, néanmoins, toujours pas voir à quoi elle ressemblait.

Après quelques secondes à attendre, toujours cachée dans mon armoire, en pensant voir apparaître Rosa d’un moment à l’autre, j’ai fini par sortir, j’étouffais là-dedans.

C’est à ce moment que j’ai dû prendre une décision importante, soit je profitais de l’instant pour m’enfuir, surtout au vu de la trace de sang qu’avait laissé cette chose derrière elle, soit je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour retrouver Rosa. Bien évidemment, j’ai choisi la deuxième solution.

J’ai fini par sortir dans le couloir, quand je pensais que le danger était suffisamment loin. Je pensais pouvoir suivre les traces de sangs laissées par le monstre, mais celles-ci allaient dans toutes les directions. Je me suis donc décidée à descendre dans la cave, là où le monstre avait entraîné la fille, la dernière fois.

Mais, quand je suis arrivée devant le CDI, j’ai vu que la porte était entrouverte. J’ai jeté un coup d’œil à l’intérieur, et j’ai vu les filles, enfin… Ambre, Charlotte et Li, elles étaient là, toutes les 3. Cachées derrière une bibliothèque. Je suis allée les rejoindre.

En arrivant devant elles, un orage à soudain éclaté. Je vous avais dit que le ciel me semblait menaçant. Et, durant ce cours laps de temps, la bête a eu le temps d’apparaître juste derrière moi. Je n’ai pas réfléchi, j’ai poussée Ambre, qui me barrait le chemin, et suis partis en courant. Le problème, c’est que, lorsque je l’ai poussée, celle-ci est tombée au sol. Elle ne s’en est jamais relevé. Une fois sortie du CDI, suivit de Li et Charlotte, j’ai regardé derrière moi, pour voir si Ambre nous suivait ou pas. C’est à ce moment que j’ai vu la bête, en train de refermée son énorme mâchoire sur elle.

En discutant avec les filles, j’ai compris quelques avaient entendue Peggy, Rosa et moi-même discuter à propos de ce lycée fantôme, et qu’elles aussi avaient voulu en savoir plus. Le souci ne vient pas de là, il vient du fait que tout les élèves de notre classe en ont entendu parler et qu’ils voulaient vérifier. Ils s’étaient tous cachés au premier étage dans la future salle de SVT. Et ne sont pas sortis avant parce qu’ils pensaient qu’il restait des profs. Alors que ce n’était que Rosa et moi.

Rosa… j’espérais la retrouver en allant dans cette salle. Mais j’ai vite compris que, tout comme Ambre, elle n’avait pas pu échapper à la bête.

Bref… ont étaient tous coincés ici, tous destinés à mourir ce soir. Avec Kim, nous sommes les deux seules survivantes de ce carnage.

La suite de l’histoire est très rapide et simple à raconter. On a fait une grosse erreur, tout simplement. Un premier groupe, dans lequel se trouvait Lysandre, Castiel, Peggy et Capucine s’apprêtaient à partir. Pourquoi faire ? Ils voulaient sortir et aller en ville, chercher une cabine téléphonique pour appeler les secours. Effectivement, ils ont pu appeler les secours, puisque c’est comme ça qu’on nous a retrouvées. Mais nous n’avons pas pu fêter avec eux cette victoire. On ne savait même pas qu’ils avaient pu sortir. Puisque, lorsqu’un second groupe est parti aux nouvelles, ils sont tous revenus en nous disant qu’ils étaient morts. Et vous savez où ? Devant l’armoire, dans laquelle je me cachais quelques temps auparavant. On aurait dû s’arrêter là. Mais non, Iris avait laissé son portable dans son casier. Elle s’y est donc rendue, avec Kentin et Nathaniel. Eux non plus, ne sont jamais revenus. En haut, il ne restait plus que Melody, Kim, Charlotte, Li et moi.

Je m’entendais bien avec Kim. Mais pas avec les autres filles, et c’étaient réciproques. Elles ont donc choisi de partir, pour ne pas avoir à nous supporter, oubliant le danger qui se trouvait à l’extérieur. Après plus de 10 minutes sans les voir revenir, nous avons prises, avec Kim, la décision de verrouiller la porte, pour éviter un quelconque danger. C’est dans cette salle que les secours nous ont trouvées. La fameuse salle de SVT, qui nous avait sauvé la vie à toutes les deux. Je ne peux pas vous dire ce qu’il s’est passé pour les trois groupes, puisque je n’étais pas avec eux. Mais je suis vraiment désolée, pour tout ce qu’ils ont pu vivre.

Une heure après, les policiers et pompiers sont venus à notre secours. Un policier nous a posé pleins de questions, à Kim et à moi. Puis, après nous avoir rassurées, il nous a dit qu’on ne devait pas avoir honte d’en parler. Je préfère l’écrire, pour le moment, j’ai encore du mal à mettre des mots sur ce que nous avons vécues, toutes les deux. Il a finalement appelé nos parents pour qu’ils viennent nous chercher. Ils n’ont toujours pas retrouvé la bête, ni même le corps de Rosa et d’Ambre. Je crois que nous ne saurons jamais ce qu’il s’est réellement passé ce soir-là.

 

 

Fin

 

 

 

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